MUTUELLE COLLECTIVE OBLIGATOIRE ENTREPRISE : QUEL MINIMUM MINIMORUM ?

Depuis le 1er janvier 2016, tous les salariés entrants dans l’entreprise doivent être affiliés à la mutuelle de l’entreprise dès le premier jour effectif de travail et quelle que soit la durée de leur période d’essai.

La circulaire ACOSS d’août 2015 (dite ANI) a supprimé la clause d’ancienneté pour la mutuelle de groupe.

La couverture obligatoire ne vise que le salarié. Ainsi, la couverture des ayants-droit (conjoints et enfants) est possible, mais pas obligatoire : Il faut qu’elle ait été décidée par l’employeur ou les partenaires sociaux.

⇒ Remarque de vocabulaire : « Mutuelle » ou « Frais de Santé » sont deux façons de parler de la même chose.

NB : Une Mutuelle est un organisme qui dépend du code de la Mutualité, un Assureur dépend du code des Assurances et une Institution de Prévoyance dépend du code la Sécurité Sociale.

 

I – Mutuelle d’entreprise: les garanties minimales, que prévoit la Loi ?

Le contrat d’assurance « Frais de Santé » doit satisfaire au niveau minimal de garanties exigé par la loi. À savoir :

  • l’intégralité du ticket modérateur à la charge des assurés sur les consultations, actes et prestations remboursables par l’assurance maladie obligatoire
  • la totalité du forfait journalier hospitalier
  • les dépenses de frais dentaires, à hauteur de 125 % du tarif conventionnel
  • les dépenses de frais d’optique, sur la base d’un forfait par période de 2 ans (forfait annuel pour les mineurs et en cas d’évolution de la vue), avec 100 € minimum pour les corrections simples et 150 € minimum pour les corrections complexes.

L’employeur doit participer pour au moins 50 % du montant des cotisations, le reste étant à la charge du salarié. La complémentaire peut concerner également les ayants droit du salarié, même s’il ne s’agit pas, rappelons-le, d’une obligation.

En plus de ces garanties minimales obligatoires, la complémentaire santé d’entreprise peut (il ne s’agit donc pas d’une obligation) proposer des prestations supplémentaires, comme :

  • le tiers-payant
  • des services d’assistance (par exemple : aide-ménagère, garde d’enfants, etc.)
  • des dispositifs spécifiques de prévention et/ou d’accompagnement (par exemple : prise en charge de dépistage de certaines maladies).

ATTENTION : Si la Loi prévoit pour TOUTES les entreprises un niveau minimal de garanties, les accords collectifs (de branche ou interprofessionnel) peuvent prévoir des garanties supérieures qui s’imposeront aux entreprises et aux salariés. Bien entendu, chaque entreprise est libre de prévoir des garanties supérieures à la Loi et aux accords collectifs précités (d’où la nécessité d’un accord collectif d’entreprise ou d’une décision unilatérale de l’employeur).

 

II – Sujet d’actualité : la suspension des contrats de travail

En cas de suspension du contrat de travail d’un salarié, le maintien de sa couverture complémentaire « Frais de Santé » diffère selon les cas :

  • Maladie : la couverture doit être maintenue si le salarié est en cours d’indemnisation (par exemple lors d’un arrêt maladie)
  • Mise entre parenthèse de la vie professionnelle : la couverture des salariés dont le contrat de travail est suspendu volontairement par le salarié (par exemple, le cas des congés parentaux, congés sans solde, congés sabbatiques), le salarié peut (il s’agit donc d’une faculté et non d’une obligation qui pèse sur l’employeur) continuer à bénéficier des mêmes garanties que ses collègues. Le salarié « suspendu » règlera alors personnellement et par prélèvement sur son compte bancaire personnel de l’intégralité de la cotisation (c’est à dire sans participation patronale) auprès du centre de gestion qui gère la mutuelle de son entreprise.
  • Chômage partiel (cas COVID-19) : Les salariés bénéficient des mêmes droits et modalité de paiement et tarifaires que les salariés non-chômeurs.
  • Chômage : droit au maintien « gratuit » des garanties pendant 12 mois maximum et à condition de bénéficier de l’assurance chômage (pour en savoir plus voir « portabilité des droits » et ci-dessous pour le maintien possible grâce à la Loi EVIN.
  • Retraite et chômeur en fin de droit (à la suite donc de la portabilité le cas échéant) : la fameuse Loi EVIN ! un ancien salarié pourra bénéficier des garanties de son ancienne entreprise moyennant le « paiement » d’une cotisation en année n égale à la cotisation telle qu’elle est tarifée dans l’entreprise, puis le tarif connaîtra une croissance de 1.25 en n+1 et 1.50 en N+2 avant d’atteindre une maturité de renégociation libre en n+4.
  • Les ayants-droit (conjoint et enfants à charge) d’un salarié décédé : Si et seulement si les ayants-droit étaient couverts à titre obligatoire (régime famille) ou facultatif (sur option) au moment du décès du salariés, les ayants-droit peuvent bénéficier selon les même modalité temporelle et tarifaire que ci-dessus (retraité et chômeur en fin de droit) des garanties en vigueur dans l’entreprise.
  • Invalidité : lorsque l’invalidité (professionnelle ou non) implique une suspension du contrat de travail et dans certains cas du versement d’une pension d’invalidité par le régime de prévoyance et/ou de la SS, la garantie peut être maintenue moyennant le paiement d’une cotisation co-financé par l’employeur et l’ancien salarié (Cf. cas de certaines CCN comme Syntec par exemple) ou en intégralité par l’ancien salarié (à défaut de convention plus favorable donc).

AUGMENTATION DES COTISATIONS « Prévoyance & Santé », que faire ?

Les DRH le savent. Les augmentations de salaire sont et seront quasi-nulles en 2021 et 2022. Dans ces conditions, les augmentations de cotisations en Prévoyance et Santé impliqueront une baisse du salaire NET, ce qui est juste impossible !

Vous saviez sans doute déjà que :

Un appel d’offres permet dans certains cas d’obtenir un prix « dumpé » quitte à se retrouver en N+2 dans une situation d’une augmentation de cotisations difficile à expliquer et à faire « passer »…

Mais que se passe-t-il si le marché ne peut plus entrer dans ce jeu de prix cassé ?

L’article qui suit propose d’apporter un éclairage sur la ou les problématiques structurelles (I) permettant ensuite de répondre à la question de la stratégie à adopter (II), puis aux arbitrages au cas par cas (III)

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I – LES ENJEUX MACRO ÉCONOMIQUES

Quel sera l’impact COVID ?

En prévoyance, la COVID fera probablement dériver l’arrêt de travail. En effet, le nombre d’arrêts de travail a augmenté depuis le début de la crise sanitaire. Cependant, ils sont souvent de courte durée et restent des incapacités temporaires. On peut espérer que l’impact soit limité pour les régimes à franchises longues (90 jours). Pour autant, un parallélisme des courbes entre crise économique, chômage et arrêt de travail a toujours été constaté dans le passé, et il est complexe d’anticiper l’impact qu’aura la crise économique sur la prévoyance à plus moyen terme. La prudence reste donc de mise. Pour ce qui relève de la complémentaire santé, la crise sanitaire a généré, dans un premier temps, des économies qui font craindre un effet rebond. Lors du premier confinement des personnes atteintes de maladies chroniques ont moins été suivies. Par ailleurs, les consultations annuelles de prévention et de dépistage ont été décalées ou annulées laissant, potentiellement, s’aggraver des pathologies à l’origine bégnines. Ces non-recours aux soins pendant la crise font craindre de futurs surcoûts.

 

Le report de l’âge de la retraite ne sera pas sans impact

Depuis la dernière réforme des retraites introduite en 2014, les pouvoirs publics ont montré leur volonté de réformer le système de retraite en profondeur : l’idée d’une nouvelle réforme ne doit donc pas être négligée. Or, le report de l’âge de la retraite a deux incidences majeures sur la prévoyance collective. Non seulement, il allonge la durée de maintien en arrêt de travail ; ce qui, pour la précédente réforme, a eu un impact de 15% sur la charge de sinistre mais encore il se traduit par un vieillissement des populations salariées. La hausse de la moyenne d’âge de 1 an pour un groupe se traduit par une augmentation de 10% de la fréquence de décès. Même si la dérive n’est pas aussi importante sur l’arrêt de travail, le vieillissement de la population active impacte également ce risque. De plus, l’impact du vieillissement de la population est accentué par l’effet de l’âge actuariel : on vieillit plus vite qu’il n’y apparaît! En effet, l’âge moyen n’est pas un indicateur suffisant car si on « mutualise » une personne de 20 ans avec une personne de 60 ans, si leur âge moyen est bien de 40 ans, leur risque décès est le même que si l’on « mutualise » deux personnes de 51 ans. Le report de l’âge de la retraite a également un impact sur les rentes d’invalidité de la Sécurité sociale. En effet, elles sont versées jusqu’à l’âge légal du départ à la retraite, ce qui allonge donc la durée de versement.

 

La baisse des taux financiers alourdit les provisions

L’actuelle politique des « taux bas » a une incidence non négligeable sur la charge de sinistres. En effet, lors du calcul des provisions, le taux d’actualisation anticipe les intérêts financiers que dégageront les provisions. Ainsi, plus le taux est élevé, plus l’anticipation des intérêts permet d’en réduire le montant. Inversement, avec des taux faibles, la somme à provisionner est plus importante. Ainsi, dans les comptes de résultat la charge de sinistre, égale aux prestations + provisions, s’en trouve d’autant plus importante. Ce qui déséquilibre les comptes. La garantie rente de conjoint a subi de plein fouet ce phénomène de baisse des taux car le coût de cette garantie est également impacté par le risque de longévité. La combinaison du risque de taux et du risque de longévité se traduit par une hausse conséquente de la charge de sinistre. La baisse des taux a multiplié par quatre le montant à provisionner en 30 ans. En effet, aujourd’hui la provision d’une rente de conjoint viagère de 12 000 € pour une femme de 45 ans est placée au taux technique de 0 % et donc le montant à provisionner est de 590 000 €. Dans les années 1990, le taux technique était de 3,5 % , soit un montant à provisionner de 283 000 € alors que les rendements financiers étaient de 12 % et permettaient de provisionner 110 000 €.

 

Plusieurs formes de désengagements sont à anticiper

La Sécurité sociale se positionne depuis plusieurs années sur un contrôle des prestations qu’elle délivre et cela se traduit principalement par des désengagements de sa part. Ainsi, des désengagements ont déjà été observés notamment sur les IJSS et sur les actes médicaux pris en charge par le régime obligatoire comme sur l’homéopathie ou la hausse du forfait journalier. Au vu du vieillissement de la population française, les besoins de financements de la santé vont croître et la poursuite de ces désengagements doivent être anticipés par les complémentaires santé, ce qui se traduira par … une hausse inévitable des cotisations.

 

II  –  QUELLE STRATÉGIE RH ? 4 thématiques :

A défaut d’un rajeunissement de la pyramide des âges dans les entreprises pour contrer l’effet de dégradation de la sinistralité, il convient de trouver des pistes alternatives. Celles-ci doivent s’appuyer sur la théorie des risques qui fournit, de manière exhaustive, les quatre attitudes suivantes :

La théorie des risques

  • L’acceptation du risque (partielle ou totale)
  • La prévention qui se traduit par une diminution de la fréquence  Suivre lien (Fond social sur mesure).
  • La réduction qui a pour objectif de diminuer le coût moyen
  • Le transfert du risque qui est la mutualisation qu’offre l’assurance sachant que le coût du transfert de risque s’évalue par : Cotisation = fréquence × coût moyen. D’où l’intérêt de la prévention et de la réduction des risques pour limiter l’explosion des coûts d’assurance, voire du renoncement à certaines couvertures moins prioritaires que d’autres.

Envisager des franchises plus longues en prévoyance ?

Les franchises diminuent considérablement le coût de la couverture en arrêt de travail comme le montre le schéma suivant qui représente le coût de maintien pour 100€ de rémunération :

Techniciens et ouvriers Franchise Cadres AM et Employés
5,28 € 0 jour 3,82 €
4,36 € 3 jours 3,28 €
3,91 € 7 jours 2,77 €
3,04 € 15 jours 2,23 €
2,22 € 1 mois 1,56 €
1,52 € 2 mois 0,97 €
1,20 € 3 mois 0,70 €
0,76 € 6 mois 0,34 €

Ainsi, malgré la difficulté à faire accepter ce type de solutions délicates, il apparaît préférable de retenir une franchise importante plutôt que de devoir limiter les prestations à plus long terme pour les futurs invalides. Dans certains cas, il se pourrait même (dans le respect des CCN) que l’on aboutisse, en cas de déséquilibre trop important, à ne conserver que la couverture invalidité.

Mener une réflexion sur le taux de maintien

Pour autant, il conviendra, dans certains cas, de mener une réflexion quant au niveau de rémunération maintenue et de revenir à la définition du maintien du salaire net : ni plus, ni moins. Dans la pratique, retenir ce critère peut s’avérer délicat en fonction :

  • Du taux de participation patronale
  • Des primes maintenues ou non

 À quels risques faut-il donner la priorité : Prévoyance ou Santé ?

Plutôt que de réduire les prestations en prévoyance, il conviendrait d’envisager des transferts entre la complémentaire santé et la prévoyance. Ainsi, dans certains cas où les dérives constatées sont telles que de nouvelles augmentations de budget ne sont plus possibles, il serait souhaitable de pouvoir dégager du budget sur la complémentaire santé. Trois pistes sont à explorer dans le cadre du 100% santé :

  • Passer d’un « taux famille » à un « taux famille hors conjoint »
  • Supprimer le remboursement des médicaments à 35% et à 15%
  • Limiter le remboursement des lunettes au strict panier 100% santé.

Autrement exprimé, que faut-il répondre à un salarié en invalidité sans couverture adéquate en prévoyance ? : « Qu’il a la chance que ses lunettes et ses médicaments de confort soient pris en charge alors qu’il a du mal à payer son loyer ? »

 

III – CONSEIL AUX DRH

A défaut de pouvoir choisir le « mieux », dans les années à venir les DRH et les IRP devront humblement retenir les solutions les moins mauvaises.

Ainsi, les questions qui se poseront en termes d’ « alternatives » seront ?

Lorsqu’un contrat dérive en prévoyance, vaut-il mieux ?

  • Allonger la franchise en incapacité temporaire
  • Diminuer la garantie arrêt de travail

Et/ou

  • Rendre la rente de conjoint temporaire
  • Supprimer la rente éducation

Lorsqu’un contrat dérive en santé, vaut-il mieux ?

  • Augmenter les cotisations
  • Revoir la structure de cotisations en excluant les ayants-droit

Et/ou

  • Augmenter les cotisations
  • Diminuer les prestations en optique

Et/ou

  • Diminuer les prestations en optique
  • Diminuer les prestations en dentaire

Lorsque les frais des contrats sont négociables, vaut-il mieux ?

  • Augmenter la part de la prime de risque net de frais
  • Réemployer les frais négociés dans une stratégie de prévention ?

Et/ou

  • Augmenter la part de la prime de risque net de frais
  • Améliorer les garanties à due proportion ?

 

Ainsi, plutôt que de partir des besoins perçus, le choix se fera en fonction des moyens. Ce qui, dans un contexte de problématique budgétaire, va permettre de se recentrer sur l’essentiel !

Fonds-action-social-fonds-social-ellience

L’objectif de cet article est de présenter un point de vue complémentaire aux analyses traditionnelles des courtiers.

Les tableaux qui sont présentés dans cet article pourront permettre aux DRH, aux IRP ou aux cabinets de Cost Killing d’affiner leurs cogitations dans un contexte de recherche en économie.

Certaines questions sont posées après les tableaux. Elles concourent de façon active à la prise de décision.

Les réponses appartiennent in fine aux décideurs.


AVERTISSEMENT

L’article de ce jour est financier.

Il correspond à une demande des entreprises qui sont actuellement en recherche de cash.


A partir d’une ETUDE DE CAS RÉEL faisant actuellement l’objet d’un audit par ELLIENCE.

Le cas présenté sera portée sur une seules partie des régimes audités : Le régime Frais de Santé des cadres.

Bien entendu, ce qui vaut pour ce régime cadre vaut pour le régime non-cadres, mais aussi pour les régimes de prévoyance cadre et non cadre.

Le cas réel présenté et faisant l’objet de notre feuille de route articule autour des axes suivants :

  • maintenir les garanties « légales » en cours
  • trouver de la trésorerie.

L’étude parcellaire présentée ici porte sur un régime Santé cadre ayant des garanties supérieures aux obligations légales.

ELLIENCE a travaillé avec le service « achat » de l’entreprise à partir du plan suivant :

I – COÛT ACTUEL 

II – COÛT ACTUEL EN DEUX TEMPS / ACTUEL LÉGAL + ACTUEL AMÉLIORÉ 

III – LES QUESTIONS À SE POSER. Ces question ont permis de générer les économies ci-dessous.

ECONOMIE CONSTATÉE AU TERME DES TRAVAUX : 178 000 € 

ECONOMIE ACCEPTÉE PAR L’ENTREPRISE : 50 000 €


ETUDE D’UN CAS RÉEL

 

 I – COÛT ACTUEL
Régime Santé cadre : ACTUEL
Garanties (rappel : les garanties sont supérieures aux obligations légales). Le coût est donc supérieur à un régime qui ne couvrirait que le minimum obligatoire.
PRIX 1 PRIME DE RISQUE PURE 428 310 €
Sur cette prime de risque pure, il faut rajouter les « frais »
FRAIS Assureur 3% 12 849 €
Gestionnaire 6,50% 27 840 €
Courtier 3,50% 14 991 €
TOTAL FRAIS 55 680 €
PRIX 2 PRIME DE RISQUE AVEC FRAIS : BASE TAXABLE 483 990 €
Sur cette prime avec frais, il faut rajouter les « taxes »
TAXE Etat 13,27% 64 226 €
PRIX 3 PRIME TOTALE ANNUELLE 548 216 €
II – COÛT ACTUEL EN DEUX TEMPS : ACTUEL LÉGAL + ACTUEL AMÉLIORÉ
1. Régime respectant uniquement  les garanties obligatoires 
Garanties minimales obligatoires uniquement (CCN, panier de soin, contrat responsable, 100% Santé, etc.)
PRIX 1 PRIME DE RISQUE PURE 298 333 €
Sur cette prime de risque pure, il faut rajouter les « frais »
FRAIS Assureur 3% 8 950 €
Gestionnaire 6,50% 19 392 €
Courtier 3,50% 10 442 €
TOTAL FRAIS 38 783 €
PRIX 2 PRIME DE RISQUE AVEC FRAIS : BASE TAXABLE 337 116 €
Sur cette prime avec frais, il faut rajouter les « taxes »
TAXE Etat 13,27% 44 735 €
PRIX 3 PRIME TOTALE ANNUELLE 381 852 €
2. Régime supérieur aux obligations
Garanties améliorées (il s’agit donc uniquement des garanties strictement supérieures aux garanties minimales obligatoires)
PRIX 1 PRIME DE RISQUE PURE 129 977 €
Sur cette prime de risque pure, il faut rajouter les « frais »
FRAIS Assureur 3% 3 899 €
Gestionnaire 6,50% 8 449 €
Courtier 3,50% 4 549 €
TOTAL FRAIS 16 897 €
PRIX 2 PRIME DE RISQUE AVEC FRAIS : BASE TAXABLE 146 874 €
Sur cette prime avec frais, il faut rajouter les « taxes »
TAXE Etat 13,27% 19 490 €
PRIX 3 PRIME TOTALE ANNUELLE 166 364 €

 

III – LES QUESTIONS POSÉES

Faut-il faire tarifer le régime en 2 parties séparées : Garanties légales (ce que la Loi impose) vs Garanties optionnelles (ce que la Loi n’impose pas) ?

Faut-il restructurer le régime en réduisant le régime CADRE au minimum légal ?

Faut-il transformer le complément « supérieur au minimum légal » en régime optionnel ?

Le régime minimum légal (ce que la Loi impose) est-il couvert par la convention collective via un organisme recommandé ?

  • Si oui, son prix est-il inférieur ou supérieur au régime minimum actuel ?
  • Si non, un tel régime légal existe-t-il sur le marché avec un prix compétitif ?

Peut-on faire diminuer en euros le frais des contrats ? (Assureur, Gestionnaire, Courtier, État)

Les Assureurs, les Mutuelles et les Institutions de Prévoyance ont-ils l’obligation d’adapter par « avenant » les contrats en fonction des évolutions législatives ?

  • Si oui, les frais de courtage sur la base du minimum obligatoire sont-ils justifiés ?
  • Si non, comment est suivi avec certitude le respect de l’ensemble de obligations de garanties ?

Le régime de base actuel coûte 381 852 €.

  • Combien coûterait-il en passant par un  organisme recommandé par la branche CCN

Quelle est l’incidence financière d’une baisse de PRIX « prime pure » + frais du contrat sur la base taxable du contrat ?

Si des économies sont possibles, qu’en faire :

  • Baisse de prix ?
  • Amélioration de garanties ?
  • Mise en place d’une stratégie de prévention sur-mesure ?
  • Création d’un poche de capitalisation pour le régime ?

C’est à partir des réponses aux questions posées que les travaux ont permis de trouver des économies.


 

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