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Il existe maintenant une nouvelle approche de la prévention des accidents du travail.

Cette nouvelle approche des accidents du travail est sans doute la clé de voûte qui manquait à toutes les démarches. Elle répond de façon « visionnaire » à la problématique du passage de la théorie à la bonne pratique.

Mais avant d’en parler plus précisément, un état des lieux s’impose afin de bien comprendre le tournant majeur qui va s’opérer désormais dans la prévention des accidents de travail, des maladies professionnelles et des TMS.

I – Un état des lieux bénéfique

Les entreprises sont bien souvent les instigatrices d’une démarche de prévention des accidents du travail. Elles n’ont pas attendu l’existence d’une obligation de création d’un document unique d’évaluation des risques pour se pencher sur le problème.

D’ailleurs, les coûts engendrés par les cotisations élevées de taux AT, de Prévoyance et Frais de Santé sont parfaitement connues des entreprises. De la même manière, les coûts nécessitant le recours à des entreprises de travail temporaires sont parfaitement identifiés. Ces dépenses sont tellement conséquentes que les entreprises ont tout intérêt à mettre en œuvre de véritables politiques de prévention des risques.

Sont concernés :

Le CHSCT, les représentants du personnel, les services de santé au travail sont aussi présents dans cette lutte contre les accidents du travail et les TMS.

Les entreprises peuvent également bénéficier du conseil et de l’expertise d’organismes de prévention comme les CARSAT, les ARACT, les comités régionaux de l’OPPBTP…
Elles peuvent aussi se faire accompagner par une structure de conseil (dispositif d’information, de formation-action, des réunions de sensibilisation, un apport de méthodes et de témoignages de confrères…).

Par ailleurs, les TPE ou PME peuvent envisager un regroupement dans le cadre des branches ou des organisations professionnelles, des chambres de commerce et d’industrie (CCI), ou encore des réseaux existants dans certaines zones d’activité.

Enfin, lorsque les taux AT/MP représentent des coûts élevés, les entreprises font souvent appel des sociétés de conseil se rémunérant en pourcentage des gains. Ces sociétés, aussi efficaces soient-elles, n’agissent cependant pas sur la cause d’un sinistre.

Un constat propice au changement

Le nombre d’accidents du travail, bien qu’en baisse ces dernières années, représente encore un coût trop important pour les entreprises. Même si des actions permettent de réduire le nombre d’accidents du travail, de maladies professionnelles ou de TMS, les sinistres sont encore bien trop nombreux et dévastateurs pour un salarié et sa famille.

Toutes les méthodes usitées, aussi utiles et nécessaires soient-elles, se heurtent à une paroi de verre. Le passage de la théorie à la pratique n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. La force de l’habitude et la difficulté à accepter le changement sont des obstacles majeurs à surmonter. De mauvaises consignes à risque peuvent perdurer longtemps à la force d’être assénées. De plus, ce qui est vrai dans une entreprise, ne l’est peut-être pas dans une autre.

De surcroît, comment un nouveau salarié n’ayant pas assisté à toutes les réunions et formations peut-il en un instant appréhender la problématique de son poste de travail ? Il serait intéressant à cet égard de pouvoir quantifier le nombre d’accidents du travail touchant les nouveaux salariés. Aucune statistique nationale n’existe sur ce point.

Une solution vers la bonne pratique

La problématique que sous-tend le constat posé ici est de se demander s’il pourrait exister une nouvelle approche de la gestion des risques professionnels permettant une assimilation totale et immédiate des bons gestes ?

Oui, s’il existe des failles dans un dispositif en place, il est possible de les détecter afin de ne pas embarquer une entreprise dans un puits sans fond de responsabilité.

II – Vers une nouvelle ère de la prévention des accidents du travail, des maladies professionnelles et des TMS

Tous les salariés d’une entreprise, notamment les salariés travaillant sur des postes à risque, ont un « rôle à jouer » depuis l’identification des risques jusqu’à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’actions de prévention.

Chacun, à son niveau et en fonction de ses prérogatives, met en œuvre les mesures de prévention et veille à leur respect. Chacun signale les difficultés, obstacles ou incohérences rencontrés. Mais comment passer de ce signalement à la mise en œuvre d’un scénario efficace ?
Comment une politique de prévention réfléchie peut-elle être assimilée immédiatement sans passer par une multitude de rapports, de réunions et de formations ?

Le sujet évoqué ici est celui du passage de la théorie à la bonne pratique collective.

Si le dire, c’est bien, le faire c’est mieux.

Silence, ça tourne !

Les salariés deviennent « acteurs » de leur propre prévention pour la « réalisation » des objectifs de baisse des accidents du travail, des maladies professionnelles et des TMS.

Filmer les bonnes pratiques transforme les documents en support de formation vidéo. Les bonnes pratiques sont assimilées immédiatement de façon conviviale et pratique par la création de clips filmés par les équipes.

Comment ça marche ?

L’approche vidéo

L’approche vidéo permet de simplifier la compréhension des gestes et attitudes à effectuer afin d’acquérir une maîtrise opérationnelle des risques.
Le responsable sécurité filme les bons gestes des ses collègues dans leur propre environnement.  Des monteurs professionnels en font ensuite un véritable film disponible sur Application.

L’effet d’un film est démultiplicateur pour générer immédiatement une cohésion forte autour d’une activité perçue comme ludique.

Mieux, un peu comme dans une reconstitution de scène de crime organisée par un juge d’instruction, le tournage d’une pratique d’entreprise permet de mettre en évidence les éventuelles carences.

Une application téléphone

On peut aisément imaginer l’engouement que ne manquera pas susciter cette nouvelle approche de la prévention des risques. Le salarié en poste aura le plaisir de montrer à sa famille, ses amis, ses collègues, ses nouveaux collègues, son rôle d’ « acteur » visionnable sur son propre téléphone.

Son texte sera son geste, son geste sera son film, son film sera sa sécurité et celle des autres. Le chef de service pourra montrer son rôle de « réalisateur », tandis que la direction pourra y trouver un angle stratégique pour « visionner » sa politique gagnante dans la prévention des risques professionnels qu’elle met en oeuvre.